Comment dégrader la circulation des voitures et des bus ?

communiqué de Kemper l’Ecologie à Gauche 2014

Comment dégrader la circulation des voitures et des bus dans le centre ville de Kemper en payant plus cher et en polluant davantage l’air respiré par les habitants ?
En appliquant la politique transports proposée par la liste UMP-UDI... (ci-joint l’article du Télégramme du 1er février 2014 où la liste UDI-UMP présente les grands axes de la politique transport)

Augmenter le trafic automobile sur l’axe nord-sud/sud-nord aux heures de pointe, c’est la garantie d’un engorgement du centre ville avec des bus, pris eux aussi dans la nasse, et qui verraient leur ponctualité mise à mal. Car, sans site propre, les transports en commun ne peuvent pas assurer une cadence élevée régulière. C’est tout le contraire du projet de Bus à Haut Niveau de Service. C’est aussi la remise en question du secteur piéton de la place Saint Corentin et de la rue Elie Fréron !
Pour faire circuler une navette et des bus toutes les 5 minutes sur 3 lignes, il faudrait acheter 40 bus supplémentaires (entre 8 et 10 millions d’euros) que le dépôt, trop petit, ne peut pas accueillir. L’ensemble des mesures annoncées ferait exploser le coût d’exploitation avec un budget de fonctionnement transports en hausse d’environ 4 millions d’euros par an sans possibilité d’augmenter le versement transports et sans subvention possible (puisque ce n’est pas un BHNS), ce qui induit une augmentation des impôts locaux de 90 € par an en moyenne par foyer fiscal de l’agglomération.
Le coût de l’extension des parkings cités reviendrait à plus de 30 M € alors que des centaines de places sont disponibles tous les jours aujourd’hui. On arrive à une dépense globale bien supérieure au projet de Bus à Haut Niveau de Service de Quimper Communauté,… mais sans BHNS !

Au niveau de la qualité de vie, on cherche en vain dans les propositions de l’UMP-UDI la création d’une piste cyclable le long de l’Odet, l’extension de la zone piétonne, l’embellissement du cœur de la ville… mais c’est la garantie de respirer davantage de particules fines et d’oxydes d’azote, car les constructeurs ne proposent pas de bus de 9 mètres roulant au GNV aujourd’hui.

pour Kemper l’Ecologie à Gauche 2014
Jean-Pierre Bigorgne et Daniel le Bigot

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