Inondations, Daniel Le Bigot : « Une opposition bien curieuse »

Réaction aux commentaires de la liste « Osons Quimper » conduite par Ludovic Jolivet publiés dans l’édition 16/1/2014 du Télégramme, ci-jointe, à propos des inondations

Daniel Le Bigot, adjoint à l’urbanisme, répond, lui aussi, dans un communiqué, aux commentaires de la liste de Ludovic Jolivet publiés dans notre édition d’hier :
« Le fait que les dégâts causés par les fortes pluies de fin décembre soient restés limités à Quimper par rapport à d’autres communes estuariennes montre bien que la Ville s’est montrée très réactive suite aux inondations de 1995.
Il a fallu près de dix années pour mettre en oeuvre ces importants travaux, sur l’Odet en amont de la ville. Le montant global en a été de l’ordre de 25 M€.
La prise de conscience s’est encore accrue par l’épisode de décembre 2000 et s’il nous semble important d’adapter le Plan de protection contre les inondations (PPRI), il serait dangereux aujourd’hui de le faire disparaître. Les équipements réalisés sur l’espace de La Providence, et en particulier le cinéma, montrent bien qu’avec une réelle prise en compte de la réalité de la rivière, on peut construire et aménager en sécurité. Cette prise en compte de la rivière devra servir d’exemple pour la réorganisation de la gare et de son quartier.
Quant à la réalité aujourd’hui évidente de l’élévation du niveau des mers, il me semble important de rappeler qu’elle est due essentiellement aux émissions trop fortes de CO2. La mise en place d’un bus à haut niveau de service, subventionnée par l’État, est une réponse à ce dérèglement. L’opposition systématique de la droite quimpéroise à ce projet semble donc étonnante et contradictoire avec ses propos concernant les inondations.
De la même manière, la lutte permanente de cette même droite contre les projets, non pas de barrages, mais bien de ralentisseurs de crues dont le but est d’étaler l’arrivée des eaux de l’amont, paraît bien curieuse ».