Culture et identité culturelle. Les engagements des écologistes (KEG)

Le Télégramme 7 mars 2014

Pôle Max-Jacob. « Nous l’avons voulu, il était dans notre projet KEG en 2008. Il fallait un mandat de gestation, prendre le temps nécessaire pour que le collectif s’organise. Nous irons au bout, réaliserons la deuxième phase telle quelle », assure Daniel Le Bigot.
Théâtre de Cornouaille. « Sa programmation est de qualité et répond plutôt bien aux envies du public, mais il faut vérifier, avec son directeur, que l’on touche bien un maximum de Quimpérois, sans doute faut-il encore élargir le public », estime le leader de KEG.
Les MPT. « Elles ont aussi une mission culturelle forte. Il faudra, par exemple, donner les moyens à la MPT de Penhars de plus s’investir dans la programmation du Terrain blanc, en lien avec le nouveau Local Musik, même la salle doit rester accessible à d’autres partenaires », soutient l’écologiste.
Un fonds d’intervention culturelle. « De peut-être 30.000 à 50.000 € au départ, il permettrait de soutenir des projets innovants et ponctuels montés par une association, un collectif », décrit Daniel Le Bigot.
Coup de pouce aux assos. « Une société d’économie mixte est chargée de gérer Penvillers et le Chapeau. Les tarifs de location augmentent. La Ville devra compenser la différence par rapport à aujourd’hui afin de favoriser l’accès des associations à ces équipements, qui offriront, au passage, des conditions d’accueil bien plus intéressantes. Il faut provisionner un fonds dédié ».
Plus de classes bilingues. « Il faut que la langue bretonne soit soutenue avec davantage de force. L’un des axes, c’est de multiplier les sites d’enseignement bilingue à Quimper et autour. Il y a à Quimper, où 554 enfants et ados sont scolarisés en bilingue, un déséquilibre nord sud flagrant. Il faut ouvrir des classes bilingues à Ergué-Armel », avance Anne Gouerou, nº2 sur la liste KEG.
Vice-président à la langue bretonne à l’identité culturelle. « Dans cet esprit, nous proposons de réserver un poste de vice-président de Quimper Communauté à la langue et à l’identité culturelle bretonnes. Cela aurait des intérêts en termes de politique culturelle, touristique, économique, patrimoniale... », décrit-elle.

KEG pour un « inventaire sur les TAP »

« Nous soutenons le principe et le fond de la réforme des rythmes scolaires, une meilleure répartition du temps pour l’enfant, mais il faut reconnaître que sa mise en oeuvre à Quimper a été discutée, a rencontré de difficultés », émet Daniel Le Bigot. Pour le chef de fil de Kemper l’écologie à gauche, « il faut donc envisager un inventaire, sans tabous, à la fin de l’année scolaire ». « Nous ne serions pas choqués par l’idée de passer de 4 fois 45’ à 2 fois 1 h 30 de temps d’activités périscolaires par semaine, si les demandes des parents, agents territoriaux et enseignants allaient en ce sens », exprime-t-il.


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